Léo Ayotte est né à Sainte-Flore, au Québec, en 1909. Ayotte commence à écrire et à faire des croquis de paysages dès son plus jeune âge, et devient un artiste autodidacte dont l'amour de la nature l'amène à se consacrer à la peinture. Il s'installe à Montréal en 1938 et travaille comme modèle à l'École des beaux-arts de Montréal et au Musée des beaux-arts de Montréal. Bien qu'il ne soit inscrit à aucun cours, le travail d'Ayotte en tant que modèle lui permet d'écouter de nombreux cours.
Ayotte était un artiste autodidacte et, au fil de sa carrière, il s'est associé à certains des artistes et professeurs d'art les plus influents du Canada. Dans sa jeunesse (vers 1938), il a travaillé comme modèle et concierge à l'École des Beaux-Arts de Montréal. Son amour de la nature l'a amené à la peinture. Il avait un style unique, utilisant souvent un seul pinceau pour produire ses œuvres. Ayotte n'a été influencé par personne en particulier, mais il a admiré le travail de Marc-Aurèle Fortin, Clarence Gagnon et Tom Thompson. À l'exception de ses portraits, Ayotte peint sans dessins préliminaires, prenant le temps de faire des observations avant de commencer à peindre. Ayotte crée des tableaux audacieux et colorés qui capturent la véritable essence de ses sujets, et ses paysages sont de véritables hymnes à la nature. Ses natures mortes et ses portraits, chargés d'émotion, lui valent d'être considéré comme un artiste majeur au Québec. Ayotte est resté égal à lui-même et a conservé le même style artistique tout au long de sa vie.
Grâce à sa carrière artistique et à ses conférences, Ayotte a pu économiser suffisamment d'argent pour réaliser son rêve de visiter la France. En juillet 1962, il est allé visiter le Musée du Louvre et a rendu visite à ses amis et collègues artistes François Hertel, Roussel et Jean Dallaire. Il termine son voyage sur la Côte d'Azur où il passe beaucoup de temps à peindre avec sa nièce, Louise-Hélène Ayotte, qui vient d'obtenir le titre de Consul de France à l'École des Beaux-Arts. Après un an en France, il revient au Canada, où il participe à de nombreuses expositions dans tout le Québec jusqu'en 1975. Après avoir souffert d'un cancer, Ayotte meurt le 21 décembre 1976.